« Le succès du régime auto-entrepreneur fait partie également de l’engouement que connait l’entrepreneuriat. »
Il y a un nombre important de motivations personnelles à devenir entrepreneur : suivre un idéal, prouver ses compétences, répondre à un besoin de reconnaissance, le goût de l’aventure professionnelle, avoir le sens des responsabilités, ne plus dépendre d’une hiérarchie ou encore être le propre acteur de sa réussite.
L’auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel qui bénéficie d’un statut allégé et modèle de simplicité en terme de déclaration.
I. Pourquoi choisir ce statut ?
Ce statut est innovant, sans risque, simple, facile, flexible, accessible, cumulable…
Avantages et privilèges de ce statut
– Transparence et prévisibilité des charges sociales.
– Impôt sur le revenu forfaitaire.
– Comptabilité ultra allégée et réduite au maintien d’un registre recettes / dépenses.
– Pas de TVA à reverser.
– Démarches de création simples et peu coûteuses.
– Immatriculation rapide.
Restrictions de ce statut
– TVA non applicable.
– Fermeture à certaines aides.
– Difficulté de revente.
– Statut de travailleur indépendant non salarié.
– Chiffre d’Affaire Plafonné :
- Le statut d’auto-entrepreneur peut s’appliquer sur le Chiffre d’Affaire généré par l’activité s’il est inférieur :
à 170 000 € HT : activité de vente de marchandises, d’objets, aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement.
à 70 000 € HT : activité de services.
- Depuis le doublement des plafond de Chiffre d’Affaire au 01/01/2018, les auto-entrepreneurs peuvent être assujettis à la TVA tout en conservant les bénéfices du régime micro-entreprise.
En effet, pour exercer en franchise de TVA, la limite est de :
82 800 € : activités commerciales
33 200 € : prestations de services
II. Obligations de l’auto-entrepreneur
Les obligations de l’auto-entrepreneur sont diverses et lui permettent notamment d’être en règle et d’effectuer les déclarations fiscales et comptables nécessaires.
- Déclaration du Chiffre d’Affaire
L’auto-entrepreneur doit déclarer son CA tous les trimestres, par courrier ou en ligne, sur le portail officiel des auto-entrepreneurs. A cet effet il doit également s’acquitter des cotisations sociales.
- Obligations Comptables
L’auto-entrepreneur est également tenus au respect de certaines obligations comptables. Il doit tenir et mettre à jour un livre de recettes qui a pour visée de recenser tous les encaissements effectués, il doit contenir :
– Nom de la société cliente.
– Montant des transactions effectuées.
– Mode de paiement encaissé.
– Numéro de facture correspondant.
- Obligation d’établir une facture
L’auto-entrepreneur est tenu de transmettre à ses sociétés clientes une facture au plus tard le jour de la fin de la mission.
- Immatriculation en tant qu’auto-entrepreneur.
L’Auto-entrepreneur doit s’immatriculer au quel cas il ne peut pas exercer son activité et ainsi aucune assurance ne le couvre.
- Souscrire une police d’assurance pour protéger son activité.
Pour rappel, la garantie responsabilité civile a pour but d’assurer les dommages causés aux tiers (préjudices financiers) avant, pendant et surtout après la livraison de vos produits et/ou prestations.
III. Les assurances indispensables à cette activité
L’auto-entrepreneur est responsable de ses actes professionnels.
Avant de démarrer son activité, l’auto-entrepreneur doit renseigner auprès des chambres consulaires, organisations professionnelles ou des services de contrôle de l’état sur les obligations relatives à l’activité qu’il souhaite exercer en terme d’assurances.
Elle garantit à l’auto-entrepreneur les dommages matériels, immatériels ou corporels causés à des tiers du fait d’erreurs, de fautes ou de négligence causées par l’auto-entrepreneur ou par son personnel.
Elle permet à l’auto-entrepreneur d’avoir des conseils et une prise en charge de frais d’avocats ou de justice si vous êtes attaqués.
Que ce soit un local professionnel ou une pièce chez l’auto-entrepreneur, l’assurer lui permet d’être protégé en cas de vol, dégât des eaux, incendie.
QUELS QUE SOIENT LES CONTRATS D’ASSURANCE SOUSCRITS, il est important de vérifier :
– Les risques couverts, les garanties en option et les exclusions
– L’adaptation des montants de garantie aux risques encourus
– Le montant des franchises : sommes qui restent à la charge du professionnel